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Original article

Détresse vitale du nouveau-né en salle de naissance au CHU-YO de Ouagadougou: intérêt de la réanimation néo natale

Détresse vitale du nouveau-né en salle de naissance au CHU-YO de Ouagadougou: intérêt de la réanimation néo natale

Vital distress of newborn in the delivery room at CHU-YO in Ouagadougou: importance of neonatal resuscitation

Kinda Boureima1,&, Ouédraogo Solange2, Koné Aïcha3, Koueta Fla2, Simporé André1, Kaboré Flavien1, Dao Blami4, Lankouandé Jean3

 

1Département d’Anesthésie et Réanimation CHU-YO, Ouagadougou, Burkina Faso, 2Département de Pédiatrie, CHUP-CDG, Ouagadougou, Burkina Faso, 3Département de Gynécologie et Obstétrique, Ouagadougou, Burkina Faso, 4Jhpiego, Baltimore, USA

 

 

&Auteur correspondant
Kinda Boureima, Département d’Anesthésie et Réanimation CHU-YO, Ouagadougou, Burkina Faso

 

 

Résumé

Introduction: la détresse vitale extra-utérine n'est souvent pas anticipée dans les pays en développement aggravant ainsi la mortalité néo-natale. L'objectif de notre étude était de rapporté l'incidence des détresses, de décrire les aspects de la prise en charge et l'évolution à court terme.

 

Méthodes: nous avons mené une étude transversale descriptive dans le service de gynéco-obstétrique du CHU-YO de Ouagadougou du 15 avril au 15 juin 2015. Les nouveaux nés avec un score d'Apgar inférieur à 6 à la première minute ont été inclus. Les caractéristiques sociodémographiques des mères, les étiologies ont été décrites. Les gestes vitaux, les médicaments utilisés ainsi que l'évolution ont été notés. Le plateau technique et la qualification des soignants ont été rapportés.

 

Résultats: quatre-vingt-trois nouveaux nés sur 1266 naissances vivantes ont présenté une détresse vitale, soient 6,55%. La moyenne d'âge des mères était de 25,48 ans. La durée de l'accouchement à excéder 12 heures dans 41 cas (49,40%) et dans 59 cas (71,10%) les mères ont accouché par césarienne. Tout le personnel (100%) en charge des nouveaux nés était des sages-femmes. L'aspiration à la poire a été réalisée dans 69 cas (soit 83,1%). Le massage cardiaque a été effectué chez 16 nouveaux nés (soit 19,3%). Nous avons enregistré 19 décès (22 ,90%).

 

Conclusion: la fréquence des détresses à la naissance est élevée en salle de naissance à la maternité du CHU-YO. Le monitorage technique est insuffisant. La réanimation a abouti à 65 cas (soit 78,30%) de survie dans les dix premières minutes.


English abstract

Introduction: ectopic vital distress is often not anticipated in developing countries, thus worsening neonatal mortality. The aim of our study was to report the incidence of distresses, to describe the aspects of its management and its evolution in the short term. Methods: we conducted a descriptive cross-sectional study in the gynecology and obstetrics department at CHU-YO in Ouagadougou from 15 April to 15 June 2015. Newborns with Apgar score less than 6 at 1 minute of life were included. Sociodemographic characteristics of mothers and etiologies were described. Vital signs, drugs used and evolution were noted. Technical equipment and caregivers’ qualifications were reported. Results: eighty-three newborns out of 1266 live births had vital distress (6,55%). The average age of mothers was 25,48 years. The duration of labour exceeded 12 hours in 41 cases (49,40%) and mothers had a cesarean section in 59 cases (71,10%). All staff (100%) in charge of newborns were midwives. Suction cup was performed in 69 cases (83,1%). Cardiopulmonary resuscitation was performed in 16 newborns (19,3%). We recorded 19 deaths (22,90%). Conclusion: the frequency of distress at birth is high in the delivery room at the maternity in CHU-YO. Technical monitoring is inadequate. Reanimation resulted in survival in 65 cases (78,30%) in the first ten minutes.

Key words: Newborns, vital distress, reanimation

 

 

Introduction    Down

La plus part des difficultés d'adaptation à la vie extra-utérine sont prévisibles et doivent être anticipées [1]. La mortalité néonatale précoce qui découle de ces difficultés à la naissance varie de 2,8% dans les pays développés [2] à 26,5% en Afrique [3]. Au Burkina Faso la mortalité néo natale est de 15% [4], les détresses néonatales n'ont pas encore faits l'objet d'une étude. La réanimation des nouveaux nés (NN) en détresses est réalisée dans un contexte improvisé, par du personnel insuffisamment qualifié. L'objectif de notre étude était d'étudier l'incidence des détresses des N.N ayant nécessité un geste de réanimation en salle de naissance au CHU-YO, et de déterminer les étiologies, le traitement ainsi que l'évolution dans les 48 premières heures.

 

 

Méthodes Up    Down

Notre étude s'est déroulée dans la salle d'accouchement et les salles opératoires de service de gynéco-obstétrical du CHU-YO. Il s'est agi d'une étude transversale descriptive sur une période allant du 15 Avril au 15 Juin 2015. Ont été inclus tous les nouveaux nés en état de mort apparente ou avec un score d'Apgar inférieur à six à la première minute. Les morts in-utéro connus n'ont pas été inclus. Les données ont été recueillies sur une fiche de collecte et analysées sur le logiciel épi-info version 3.1. La fréquence des NN en détresse, les aspects sociodémographiques de mères, les étiologies probables, les gestes de réanimation, les médicaments, le matériel disponible, la qualification des soignants, et l'évolution des NN ont été décrits.

 

 

Résultats Up    Down

Sur un total de 1266 naissances vivantes, 83 ont présenté des difficultés vitales soient 6,55%. La moyenne d'âge des mères était de 25,48 ans avec un écartype de 5,72 (Figure 1). Soixante-six femmes (soit 79,50%) étaient issues de milieu urbain et péri urbain. Soixante-douze femmes (87%) avaient été référées d'un autre centre; cinquante-six parturientes (soit 67%) sont arrivées à l'hôpital par ambulance non médicalisée. Soixante-cinq mères (soit 78,30%) étaient sans emploi (Figure 2). Les célibataires et concubines représentaient 45% des mères. Les primipares étaient au nombre de 33 soit 39,80%. Huit mères étaient séropositives soient 9,63% des femmes et 90% des femmes avaient été vaccinées contre le tétanos. La durée du travail à excéder 12 heures dans 41 cas (49,40%) et 59 parturientes (soit 71,10%) ont accouché par césarienne. La souffrance fœtale aiguë a été le facteur de comorbidité le plus fréquent soit 85% des causes obstétricales ou per-natales (Tableau 1). La prématurité a été fréquemment associés comme cause fœtale (Tableau 2), les facteurs maternels associés ont été retrouvées dans 40 cas et sont sensiblement partagés entre l'anémie (11 cas), la pré-éclampsie (10 cas), la rupture prématurée des membranes (8 cas), l'éclampsie (6 cas) et le bassin limite (5 cas). Le matériel technique représente 50% du matériel recommandé par l'internationale liaison committee on resuscitation (Tableau 3). L'aspiration à la poire a été utilisée dans 69 cas (83,1%). L'aspirateur électrique a été utilisée dans 28 cas soit 34,1%. La ventilation manuelle à l'air ambiant avec masque et ambu a été utilisée dans 48 cas soit 57,8% et l'oxygène dans 66 cas soit 79,5%. Le massage cardiaque a été effectué chez 16 nouveau-nés soit 19,3% des cas. L'adrénaline, l'intubation trachéale, la pose d'une voie veineuse ombilicale, le bicarbonate, et la Naloxone n'ont pas été utilisés comme moyen de réanimation pour notre population d'étude. Dans les dix premières minutes de réanimation, 65 nouveau-nés soit (78,30%° avait répondu favorablement à la réanimation avec un score d'Apgar supérieur à 7. Tandis que 12 nouveau-nés soit 14,50% étaient toujours en état de mort apparente, avec un score d'Apgar inférieur à 3, et 6 NN (7,20%) étaient instables. Le nombre de nouveau-né transféré en néonatologie était de 44 soit 53,01% des cas. Nous avons enregistré un total 19 décès sur 83 nouveau-nés en détresse soit un taux spécifique de mortalité de 22,90% après vingt minutes de réanimation (Tableau 4).

 

 

Discussion Up    Down

Notre étude s'est limitée aux nouveaux nés âgés de 0 à 48 heures d'âge, alors que la période néonatale couvre les 28 premiers jours de naissance. Parmi ces nouveau-nés, 83 cas, correspondant à 6,55% avaient nécessité une réanimation à la naissance. Maïga A. [5] avait retrouvé une fréquence de 666%. La fréquence des difficultés à la naissance varie, selon les auteurs, le contexte, le terme et concerne 1 à 80% des naissances [6]. Galène-Gromez S et col estiment que 6 à 10% des nouveau-nés posent des problèmes de santé et nécessitent des soins spécifiques à la naissance de sorte que la connaissance de cas prévisionnel devrait permettre de prendre des mesures pour éviter de l'improvisation [7]. Cette estimation est proche de la nôtre. La moyenne d'âge des mères était de 25,48 ans ± 5,72 avec des extrêmes de 14 et 42 ans (figure1). Plusieurs auteurs africains ont trouvé des résultats similaires. Saizonou J. et col. [8] au Benin avait trouvé une moyenne d'âge de 26,7 ans et Katamea T. et col [9] en république démocratique du Congo avaient trouvé une moyenne d'âge de 25,5 ans, tandis que Tonleu EC [10] au Burkina Faso retrouvait une moyenne d'âge de 25,6 ans. Ces fréquences d'âge sont concordantes car cette tranche d'âge correspond effectivement à l'âge moyen de procréation en Afrique. Le taux de référence (79%) est élevé mais pourrait s'expliquer par le fait que la maternité du CHU-YO est un centre de référence qui est supposé avoir un meilleur plateau technique, une capacité d'accueil élevée et surtout une prise en charge quasi-totale par le projet «soins obstétricaux et néonataux d'urgence» [11]. En effet le pays a décidé de subventionner à hauteur de 80% les accouchements et les soins obstétricaux et néonataux d'urgence (SONU) depuis mars 2006 [11], ce qui pourrait expliquer l'utilisation des services publics par cette classe sociale à revenu modeste (Figure 2). L'accès aux soins de santé en Afrique est une composante dans la réduction des problèmes de santé en général. Le taux de séropositif à VIH est élevé. L'infection avec son corollaire de prématurité (34,3% dans notre étude) est une situation à risque de détresse à la naissance. Les mères sans emploi (78,30%) et les célibataires constituent une frange pauvre de la population. Selon Labie D, la pauvreté contribue au scandale de quatre millions de morts néonatales chaque année [12]. Les femmes ayant accouchée par césarienne étaient au nombre de 59, ce qui représente 71,10% des cas. Ce pourcentage élevé de césarienne pourrait s'expliquer par de durée de travail supérieure à 12 heures dans 49% des cas mais aussi par la diversité des facteurs de risque maternel, obstétrical et fœtal. Parmi ses facteurs de comorbidité, la SFA représentait 80,20% des causes obstétricales. La césarienne gratuite grâce au projet SONU est effective au CHU-YO, elle est une indication en cas de souffrance fœtale.

 

Ses résultats traduisent la diversité des facteurs pouvant entrainer une détresse vitale en salle de naissance bien que dans 44,2% des cas aucune étiologie n'avait été retrouvée. L'OMS estime que jusqu'à 50% des nouveau-nés qui ont eu besoin d'une réanimation ne présentaient aucun facteur de risque identifiable avant la naissance [13]. Dans notre étude la réanimation du nouveau-né a été assurée par les sages-femmes et les maïeuticiens. Aucune naissance n'avait bénéficiée de la présence d'un pédiatre néonatologiste ou d'un anesthésiste réanimateur dédié. Le même constat avait été fait par Ayivi au Benin [14]. Dans les pays développés la situation est différente; il existe en effet des réseaux de périnatalité constitués de pédiatres néonatologistes, de réanimateurs et d'obstétriciens. Le pédiatre de maternité fait alors partie intégrante du personnel de la maternité. Il assure l'accueil du nouveau-né en salle de naissance, la réanimation, le transfert éventuel, le traitement à la maternité et le suivi ultérieur [15 ,16]. Cette organisation de la prise en charge du nouveau-né pourrait expliquer le faible taux de morbidité et mortalité néonatale dans les pays développés. Le matériel d'intubation trachéale, le matériel de cathétérisme veineux ombilical sont inexistants rendant impossible la réalisation de ces gestes en cas d'indication. Au Burkina Faso une étude menée par Yé et col. a révélé l'absence de matériel de réanimation dans les centres [17]. L'amélioration du plateau technique dans nos structures pour la prise en charge du nouveau-né en détresse vitale à la naissance reste donc un défi. La salle de réanimation du CHU-YO étant insuffisamment équipée, 44 NN soit 53,01% des cas ont été transférés en néonatologie pour la poursuite des soins. Au bout de la dixième minute de réanimation, 78,30% des nouveau-nés en difficulté avaient répondu favorablement. Maïga A. au Burkina Faso retrouvait un taux d'efficacité de la réanimation de 88,4% [5], alors que Takpara I. au Bénin retrouvait 69,7% [18]. Dans notre série l'efficacité de la réanimation est corrélée à la gravité de la détresse puisque 91% des NN ayant un score d'Apgar inférieur à 3 sont décédés. L'OMS [13] stipule que les gestes de réanimation les plus élémentaires pratiqués correctement permettrons de récupérer 75% des nouveau-nés. La mortalité de 22,9% est inférieure à la plus part des résultats retrouvé en Afrique au sud du Sahara. En effet Azoumah au Togo [19] et Madiabala et col. à Brazzaville (Congo) [20], ont trouvé respectivement des taux de 24,9 et 37,4%. Cette différence pourrait résider dans la population étudiée qui peut variée de 0 à 28 jours, mais aussi la mise en œuvre de la stratégie des soins obstétricaux et néonataux d'urgences pourrait aussi expliquer les taux de mortalité sensiblement plus bas dans notre série.

 

 

Conclusion Up    Down

Nous avons révélé que 6,55% des nouveau-nés naissent dans un état de détresse vitale à la maternité du CHU-YO à Ouagadougou. Un score d'Apgar inférieur à 3 est greffé de forte mortalité. Les facteurs de comorbidité sont diversement partagés entre la mère, le fœtus et l'obstétrique. Malgré les ressources humaines et matérielles limitées, les gestes de réanimation ont été favorables dans 78,30% des cas pendant les quarante-huit premières heures. Une suivie plus longue dans l'évolution de ces nouveaux nés pourrait confirmer l'intérêt de la réanimation dans les réductions de la mortalité néonatale.

Etat des connaissances actuelle sur le sujet

  • 1 à 80% de nouveaux nés ont besoins de réanimation.

Contribution de notre étude à la connaissance

  • L'introduction des spécialistes de la réanimation néonatale (néonatologistes, réanimateurs) en Afrique, peut permettre de récupérer 78,30% de bébés en état de mort apparente.

 

 

Conflits d’intérêts Up    Down

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.

 

 

Contributions des auteurs Up    Down

Tous les auteurs ont contribué à la conduite de ce travail. Tous les auteurs déclarent également avoir lu et approuvé la version finale du manuscrit.

 

 

Tableaux et figures Up    Down

Tableau 1: causes obstétricales (per-natales)

Tableau 2: les causes fœoetales

Tableau 3: matériel recommandé pour la réanimation du nouveau-né en salle de réanimation

Tableau 4: fréquence des décès pendant la réanimation

Figure 1: tranche d’âge des mères de nouveaux nés, nés avec une détresse vitale

Figure 2: profession des mères de nouveaux nés, nés avec une détresse vitale

 

 

Références Up    Down

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