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Syndromes drépanocytaires majeurs chez les enfants de 0 à 15 ans à Ouagadougou: marqueurs génétiques et caractéristiques cliniques

Syndromes drépanocytaires majeurs chez les enfants de 0 à 15 ans à ouagadougou: marqueurs génétiques et caractéristiques cliniques

 

Solange Odile Ouédraogo-Yugbaré1,&, Justin Tiendrebeogo1, Fla Koueta1, Hamidou Sawadogo1, Lassina Dao1, Paul Ouédraogo2, Sonia Kaboret1, Madiléké Kam1, Kobena Ludovic Kam3, Diarra Yé1, Jacques Simporé2

 

1Charles de Gaulle pediatric University Hospital, Ouagadougou, Burkina Faso, 2Medical Center Saint Camille, Ouagadougou, Burkina Faso, 3University Yalgado Ouédraogo Hospital, Ouagadougou, Burkina Faso

 

 

&Auteur correspondant
Solange Odile Ouédraogo-Yugbaré, Charles de Gaulle Pédiatric University Hospital, Ouagadougou, Burkina Faso

 

 

Résumé

Introduction: il s'agit d'étudier la prévalence des syndromes drépanocytaires majeurs (SDM) et leurs principales manifestations cliniques.

 

Méthodes: nous avons mené une étude rétrospective du 1er Janvier au 31 Décembre 2011 au centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle et au centre médical Saint Camille de Ouagadougou.

 

Résultats: la fréquence hospitalière était de 1,67% en hospitalisation et de 0,22% en ambulatoire. L’âge moyen était de 7,90 ± 3,87 ans et 7,61 ± 4,72 ans respectivement en hospitalisation et en ambulatoire. La forme SS était majoritaire en hospitalisation avec 56,70% des cas, tandis que la forme SC représentait 74,60%. en ambulatoire. Les fréquences génotypiques retrouvaient pour les SC=1,3% et les SS=0,3% tandis que les fréquences alléliques étaient pour les βC=12,4% et les βS=5,4%. Les infections dominaient le tableau clinique avec 35,82% et 90% respectivement en ambulatoire et en hospitalisation. Le taux d’hémoglobine moyen était de 10,04 ± 1,74 g/dl en ambulatoire et de 8,03 ± 2,31 g/dl en hospitalisation.

 

Conclusion: un plan d’action doit être mis en oeuvre au niveau national pour améliorer la qualité de la prise en charge des syndromes drépanocytaires.

 

 

Introduction

Le Burkina Faso est un pays situé en Afrique occidentale où la drépanocytose constitue un problème de santé publique. Les syndromes drépanocytaires majeurs ont une prévalence assez élevée car ils affectent en milieu hospitalier 8,42% des patients. Cette pathologie affecte la population avec de graves conséquences sur le développement psychosocial et intellectuel de l’enfant. Au Burkina Faso, ce sujet est très peu documenté. Ceci nous a conduit à mener cette étude afin de décrire les marqueurs génétiques, les aspects cliniques et paracliniques dans la ville de Ouagadougou. La connaissance de ces chiffres démographiques est la base pour renforcer et mieux cibler les interventions de santé pour ce groupe à risque.

 

 

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective de type descriptif d’ une cohorte du 1er janvier au 31 décembre 2011 , portant sur les marqueurs génétiques, les paramètres épidémiologiques cliniques des enfants de 0 à 15 ans dont l’électrophorèse de l’hémoglobine était SS, SC ou Sßthalassémie et hospitalisés au Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG).

 

Pour l’étude des marqueurs génétiques, nous avons considéré un échantillon de 3573 patients tiré d’une étude épidémiologique réalisée entre 1996 et 2002 à Ouagadougou. Nous avons osé rapporter ces données de 2002 en nous appuyant sur la loi de Hardy-Weinberg (HW). Cette loi définit la notion de population théorique en « génétique des population ». Selon la loi de HW, sous les hypothèses/conditions, les individus de la génération n+1 sont considérés comme les descendants de l’union au hasard d’un gamète mâle et d’un gamète femelle. Par conséquent, si à la génération n, la probabilité de tirer un allèle A1 est p, celle de produire après la fécondation un zygote A1A1 est p*p=p2. De même, pour A2, celle de produire un zygote A2A2 est q*q=q2. La probabilité de produire un hétérozygote est pq + pq = 2pq. Enfin, p2+2pq+q2=(p+q) 2=1; car p+q=1. Dans cette situation, les fréquences géniques et génotypiques ne changent pas de génération en génération. Cet équilibre se conserve jusqu’à ce que surviennent des facteurs comme la sélection, les mutations ou les dérivent génétiques qui l’interrompent. Grâce à ces données, nous pouvons estimer le nombre des individus ayant le syndrome drépanocytaire majeur parmi les enfants scolarisés qui ont besoin de prise en charge médicale à Ouagadougou.

 

Les variables suivantes : l’âge, le sexe, le poids, la profession des parents, l’électrophorèse de l’hémoglobine, les principaux signes cliniques, les données sur l’hémogramme, les moyens ont été spécifiquement étudiées. Les données ont été analysées par traitement informatique à l’aide du logiciel Epi info 3.5.1.

 

 

Résultats

Nous avons répertorié 89 cas d’hospitalisation pour SDM sur un total de 5338 hospitalisations en 2011 au CHUP-CDG, soit une fréquence de 1,67%. Au CMSC, nous avons retrouvé une cohorte de 205 drépanocytaires en 2011 sur un total de 92254 consultations curatives soit une fréquence de 0,22%. L’âge moyen des patients était de 7,90 ± 3,87 ans et 7,61 ± 4,72 ans respectivement en hospitalisation et en ambulatoire. Le sex-ratio était de 1,2 et 1,3 respectivement en ambulatoire et en hospitalisation. L’hémoglobine SS était retrouvé chez plus de la moitié des enfants hospitalisés (56,70%) tandis que l’ hémoglobine SC (74,60%) était prédominant en ambulatoire;

 

La Figure 1 montre qu’en ambulatoire. la forme SC est dominante quelque soit la tranche d’âge mais surtout dans la tranche d’âge de 11 à 15 avec 26,9% Le Tableau 1 suivant présente les fréquences génotypiques observées et calculées de dépistages volontaires de la drépanocytose dans les écoles de la ville de Ouagadougou. Ce même tableau nous permet d’estimer la prévalence de la drépanocytose chez les enfants en âge scolaire. C’est à partir de ce dépistage en milieu scolaire, que le Centre Médical Saint Camille a pu constituer une file active de drépanocytose dont l’âge est supérieur à 5 ans.

 

Les principaux motifs de consultation au CMSC sont les visites systématiques(73,1%) et les crises vasoocclusives(CVO 20,9%) suivies des fistules du membre inférieur (3%). Les principaux signes cliniques retrouvés au CMSC sont l’ insuffisance pondérale (23,88%) , la pâleur conjonctivale(11,94%), splénomégalie (11,94%) et le souffle systolique (8,95%). Les principaux motifs d’hospitalisation sont présentés sont dominées par les infections avec le paludisme dans 46,7% des cas et les infections bactériennes (infections pulmonaires, osseuses et digestives.) dans 43,3% des cas.

 

Le taux d’hémoglobine moyen était de 10,04 ± 1,74 g/dl en ambulatoire et 8,03 ± 2,31 g/dl en hospitalisation. Le Tableau 2 nous montre les principaux paramètres de l’hémogramme au niveau des deux structures hospitalières .

 

 

Discussion

La faible fréquence hospitalière de 1,67% au CHUP-CDG pourrait s’expliquer par une insuffisance de renseignement des dossiers des patients où le terrain drépanocytaire n’est pas souvent mentionné. Nos résultats sont cependant supérieurs à ceux de Nacoulma et al. au Burkina Faso et Traoré et al. au Mali [1,2] qui avaient retrouvé respectivement une fréquence de 0,33% et 0,43%.Il y’ a une décroissance de la courbe des patients SS avec l’âge, due à une sélection négative des enfants homozygotes SS. Cette mortalité précoce des homozygotes SS permet l’émergence des génotypes SC après 5 ans. Nous avons retrouvé une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,2 et 1,3 respectivement en ambulatoire et en hospitalisation. Diagne et al. à Dakar [3], Faustin et al. à Yaoundé [4], Traoré à Bamako [2] avaient retrouvé des résultats similaires avec un sex-ratio respectivement de 1,08 ; 1,2 ; 1,28, contrairement à Nacoulma et al. [1] à Bobo qui ont retrouvé une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,8. La prédominance masculine constatée au cours de nos observations pourrait s’expliquer par le fait que la production d’Hb fœtale serait moins importante chez les garçons [5] avec par conséquent une plus grande expressivité de la maladie. La forme SS était prédominance en hospitalisation (56,70%). Nos résultats sont similaires à ceux de Nacoulma et al. à Bobo (55%) [1], et Traoré à Bamako (44%) [2]. En ambulatoire dans notre série, c’est la forme SC qui était prédominante (74,60%). Ce même constat a été fait par Nacoulma et al., à Ouagadougou (52,7%) [6], et Diarra et al., à Ouagadougou (62%) [7]. La prédominance de la forme SS en hospitalisation est due à la sévérité de l’anémie chez les homozygotes. La prédominance de la forme SC en ambulatoire serait due à la forte prévalence de l’allèle C au Burkina Faso (11,45%) par rapport à l’allèle S (4,86%) [8] mais aussi par la forte létalité de la forme SS.

 

Le Tableau 2 nous a donné des fréquences génotypiques (SC : 1,9% ; SS : 0,3%) et fréquences alléliques (⋅S : 5,4% ; ⋅C : 12,4%). Ces résultats sont prochent de ceux de Labie et al [9] qui avaient trouvé en 1984, dans la région de la savane humide du Burkina Faso, une fréquence génique de 3,0% pour ⋅8;S et 14,0% pour ⋅8;C; Kafando et al avaient retrouvé pour la forme SC une fréquence zygotique de 1,15% et 0,5% pour la forme SS chez les nouveaux-nés à Ouagadougou [8]. Cette étude montre bien que les hémoglobinopathies ont à Ouagadougou, une prévalence élevée puisque plus de 30 % des sujets dans les écoles et villages présentaient une mutation de la chaîne ß de l’hémoglobine (ßS ou ßC) et au moins 1,6% souffre de laforme majeure de la drépanocytose [10]. Les consultations de routine dominaient le tableau des principaux motifs de consultation avec 74,6% des cas due à une bonne éducation et à une compliance des patients. Cépendant certaines complications aigues de la maladie font l’ objet de consultations dans d’autres structures de soins à cause de l’ urgence du tableau.

 

Les principaux signes cliniques retrouvés dans notre série (l’insuffisance pondérale, la pâleur conjonctivale, la splénomégalie, le souffle systolique, le signe de murphy positif, l’ictère, ...) sont ceux classiquement décrits dans la littérature. La pâleur conjonctivale est la traduction clinique de l’anémie, pouvant aller d’une coloration modérée à une décoloration totale des conjonctives selon la gravité de l’anémie. Cette anémie est responsable du souffle systolique et de la lithiase vésiculaire qui peut se traduire cliniquement par un signe de Murphy positif, un syndrome de cholestase avec ictère franc et hépatomégalie. L’anémie chronique est également responsable du retard de croissance. La splénomégalie est habituellement retrouvée chez le jeune enfant, disparaissant quand l’enfant grandit, à cause des infarctus spléniques répétés qui rendent la rate atrophique. Tous ces signes sont les manifestations cliniques de la destruction des drépanocytes [11].

 

Les infections dominaient le tableau des motifs d’hospitalisation avec 90% des cas. Elles sont accompagnées des CVO qui survenaient dans 83,3% des cas. Les hospitalisations pour anémies représentaient 10% des cas. Nos résultats sont similaires à ceux de Gody et al., à Bangui [12] avec des fréquences cependant différentes : les infections (35%), les CVO 32% et l’anémie 28%. Ils diffèrent cependant de ceux de Nacoulma et al., [1] qui avaient trouvé une prédominance des CVO avec 66,30%, suivies des infections avec 34,78% et l’anémie avec 18,48%. Nos résultats reflètent ceux classiquement décrits dans la littérature. En effet, les infections sont décrites comme la première cause de morbidité et de mortalité chez les enfants, surtout de moins de 5 ans [11]. Les infections sont responsables d’une ’hyperthermie qui est des facteurs déclenchants des crises vaso-occlusives, ainsi on a des fréquences des crises vaso-occlusives voisines de celles des infections.

 

Le taux d’Hb en ambulatoire était de 10,04 g/dl dont 7,72 g/dl chez les homozygotes SS et 10,80 g/dl chez les SC dans notre série. Nos résultats se rapprochent de ceux de: Diarra et al., à Ouagadougou [7] qui avaient trouvé un taux moyen d’Hb de base de 7,9±1,6 g/dl chez les patients SS et 8,7±2,5 g/dl chez les patients SC.Aussi Gbadoé et al., à Lomé [13] trouvaient un taux d’hémoglobine de 7,4 ± 1,4 g/dl pour les homozygotes SS, et de 10,7 ± 2,4g/dl pour les SC. Quant à Diagne et al., à Dakar, [14] le taux moyen d’Hb de base est de 8,3 ± 1,4 g/dL chez les homozygotes, et de 10,9 ± 1,9 g/dL chez les hétérozygotes composites SC. Dans la littérature, l’anémie est constante en phase intercritique en moyenne 8 g/dl (6 à 10 g/dl), moins sévère (10 à 12 g/dl) et discrètement microcytaire dans la forme SC [15]. Ces données témoignent de l’hémolyse chronique chez le drépanocytaire, plus ou moins compensée chez les SC. La durée de vie des hématies des homozygotes SS est très brève, de 10 à 12 jours, avec une hyper réticulocytose insuffisante, tandis qu’elle est de 29 à 33 jours chez les SC [15,16]. En hospitalisation le taux d’Hb moyen était de 8,03 g/dl soit 6,83 g/dl chez les SS et 9,54 g/dl chez les SC. Nacoulma et al., [1] avaient trouvé un taux d’hémoglobine moyen de 6,5 g/dl dont 8,43 g/dl chez les patients SC, contre 6,22 g/dl chez les SS en hospitalisation. La majoration de l’anémie peut survenir en cas de CVO et de tout syndrome inflammatoire notamment en cas d’infection, et ceci par un ralentissement de l’érythropoïèse. Les crises de sequestration chez le petit enfant sont à l’origine de déglobulisation très rapide. Peuvent également être responsable d’aggravation de l’anémie, les érythroblastopénies transitoires importantes, les carences en acide folique entrainant une baisse des réticulocytes avec mégaloblastose, et les carences en fer, fréquentes chez l’enfant [15].

 

 

Conclusion

La drépanocytose est un réel problème de santé publique au Burkina Faso. La prévalence du trait drépanocytaire est très élevée de même que celle des formes majeures. Elle est chronique, invalidante, souvent mortelle. Un plan d’action doit être mis en oeuvre au niveau national pour améliorer la qualité de la prise en charge des syndromes drépanocytaires.

 

 

Conflits d’intérêts

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts.

 

 

Contributions des auteurs

Tous les auteurs ont contribué à la conduite de ce travail. Tous les auteurs déclarent également avoir lu et approuvé la version finale du manuscrit.

 

 

Tableaux et figure

Tableau 1: fréquences génotypiques observées et théoriques

Tableau 2: principaux paramètres de l’hémogramme

Figure 1: répartition des patients suivis en ambulatoire en fonction de l’âge et du type d’Hb

 

 

Références

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