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Original article

Connaissances, attitudes et pratiques des femmes en âge de procréer du District de Santé de la Mifi sur la prévention du cancer du col de l’utérus, Cameroun

Connaissances, attitudes et pratiques des femmes en âge de procréer du District de Santé de la Mifi sur la prévention du cancer du col de l’utérus, Cameroun

Knowledge, attitudes and practices of women of childbearing age with regards to cervical cancer preventive measures in the MIFI health district, Cameroon

Rama Djouedjon Dakenyo1, Bruno Kenfack1, Noel Vogue2, Eva Fomo Tsakoue1, Maurice Ela Ebode1, Samuel Nambile Cumber3,4,&

 

1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Dschang, Cameroun, 2Délégation Régionale de la Santé Publique du Centre, Yaoundé, Cameroun, 3Faculty of Health Sciences, University of the Free State, Bloemfontein, South Africa, 4Section for Epidemiology and Social Medicine, Department of Public Health, Institute of Medicine (EPSO), The Sahlgrenska Academy at University of Gothenburg, Gothenburg, Sweden

 

 

&Auteur correspondant
Samuel Nambile Cumber, Section for Epidemiology and Social Medicine, Department of Public Health, Institute of Medicine (EPSO), The Sahlgrenska Academy at University of Gothenburg, Gothenburg, Sweden

 

 

Résumé

Introduction: décrire les connaissances, les attitudes et les pratiques des femmes en âge de procréer sur la prévention du cancer du col de l'utérus.

 

Méthodes: il s'est agi d'une étude transversale descriptive menée chez les femmes en âges de procréer. Les données ont été collectées face à face à l'aide d'un questionnaire. L'analyse a été faite par épi info version 7.1.3.3 avec un intervalle de confiance de 95%.

 

Résultats: il ressort de notre étude que 78,11%(464/594) de femmes connaissaient l'existence du cancer du col de l'utérus. Mais 58,59% et 60,27% de femmes ne connaissaient aucun facteur de risque et moyen de prévention respectivement. Seulement 7% connaissent l'existence d'un vaccin. Concernant l'attitude, 31,31% (186/594) avaient déjà désiré les informations sur la prévention du cancer du col de l'utérus, 26,94% (160/594) ont eu l'initiative de faire le test de dépistage et seulement 7,41% (44/594) ont fait le dépistage. Les difficultés évoquées étaient principalement le manque d'information 69,82% et le moyen de sensibilisation le plus fréquemment cité était les medias 75,9%.

 

Conclusion: malgré le bon niveau de connaissance sur l'existence du cancer du col de l'utérus, le niveau d'information sur les facteurs de risque et les moyens de prévention restent faibles. Le programme de sensibilisation devait être axé sur les facteurs de risque, les moyens de prévention et l'organisation des campagnes de dépistage. Ces informations peuvent permettre d'améliorer la planification des interventions de prévention.


English abstract

Introduction: this study aims to describe knowledge, attitudes and practices of women of childbearing age with regards to cervical cancer preventive measures. Methods: we conducted a cross-sectional descriptive study among women of childbearing age. Data were collected using a face to face questionnaire and were analyzed using Epi Info 7.1.3.3 software calculating a confidence interval of 95%. Results: our study highligts that 78.11%(464/594) of women were aware of the existence of cervical cancer. However 58.59% and 60.27% of women were not aware of any risk factor and preventive measure respectively. Only 7% of these women were aware of the existence of vaccine. With regard to their attitude, 31.31% (186/594) of women had already wished for informations on cervical cancer preventive measures, 26.94% (160/594) had taken the initiative to undergo screening test and only 7.41% (44/594) had undergone screening test. Difficulty most commonly mentioned was the lack of information (69.82%) while the most commonly cited awareness-raising tools were the media (75.9%). Conclusion: despite the good knowledge on the existence of cervical cancer, the level of information about risk factors and preventive measures remains weak. Awareness program should be focused on risk factors, preventive measures and on the implementation of screening campaigns. These informations can be used to improve planning approach to prevention.

Key words: Key words: knowledge, attitude and practice, prevention, cervical cancer

 

 

Introduction    Down

Les cancers gynécologiques constituent les cancers les plus fréquents et les plus graves parmi la population féminine mondiale [1]. Le cancer du col de l'utérus par sa fréquence, se place au deuxième rang des cancers féminins dans le monde après le cancer du sein. C'est la quatrième cause la plus fréquente de décès par cancer (266 000 décès en 2012) chez les femmes dans le monde [2, 3], On note 528 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus chaque année. En Afrique, on observe des taux extrêmement élevés de cancer du col (plus de 50/100.000 femmes) [4]. Cette forte prévalence en Afrique est liée au niveau de développement dont certainement du niveau de connaissance des populations sur les moyens de prévention du cancer du col de l’utérus. Au Cameroun en 2012, le registre du cancer de Yaoundé avait estimé l’incidence ajustée selon l’âge à 107 nouveaux cas pour 100.000 habitants, le cancer du col de l’utérus occupait le deuxième rang (13,8%) après celui du sein (18,5%) [5]. La population à risque de développer le Cancer du Col de l´Utérus (CCU), au Cameroun est de 6,74 millions de femmes âgées de 15 ans et plus. Selon les estimations actuelles, chaque année 1993 femmes sont diagnostiquées avec le cancer du col de l´utérus et 1.120 en meurent [6]. Les facteurs de risques et les moyens de prévention sont connus, leur maitrise par la population contribuerait à diminuer sa fréquence. En France les taux d'incidence et de mortalité par cancer du col de l'utérus sont en constante diminution [7] à cause de la diffusion à large échelle du dépistage précoce dans les pays développés. La stratégie actuelle de l'OMS recommande quand c'est possible de débuter le dépistage par le test HPV et continuer par les inspections visuelle à l'acide acétique ou au lugol avant de poursuivre par les frottis et biopsie [8]. Nous nous sommes proposés de décrire et d'analyser les connaissances, les attitudes et les pratiques des femmes en âge de procréer sur la prévention du cancer du col de l'utérus.

 

 

Méthodes Up    Down

Il s'est agi d'une étude transversale descriptive à base communautaire menées chez les femmes en âges de procréer (FAP) dans le district de santé de la Mifi.

 

 

La formule statistique sus mentionnée [9] a été utilisée pour obtenir la taille minimale d'échantillon et 27,9% la prévalence des connaissances des femmes au dépistage du cancer du col de l'utérus d'une étude antérieure [10]. La taille minimale de 309 a été déterminée, cette taille a été réajustée en ajoutant 10% (taux de non réponse) à 340. En tenant compte d'un l'effet grappe de 2, nous avons obtenu notre taille d'échantillon de 680 FAP. Nous avons mené l'étude dans 12 Aires de Santé sélectionnées de façons aléatoire. Etait éligible pour l'étude les FAP (15-49 ans) des Aires de Santé sélectionnées et ont été inclus celles ayant consentis à participer à l'étude. Après avoir soumis le protocole au Comité National d'Éthique, le questionnaire a été prétexté. Les enquêteurs ont été recrutés et ont été formés. L'enquête s'est faite porte à porte et le questionnaire a été administré face à face. Nous avons collecté les informations sur les caractéristiques sociodémographiques, les connaissances, les attitudes et les pratiques sur la prévention du cancer du CCU (Cancer du Col de l´Utérus). Apres la collecte, les questionnaires ont été dépouillés et codés, le masque de saisi des données a été élaboré par EPI INFO version 7.3.1.1 ensuite les données ont été saisies puis analysées, le test statistique KHI2 a été utilisé pour tester les associations, le seuil de significativité a été fixé à 5% (p<0,05).

 

 

Résultats Up    Down

Le taux de participation était de 87,35% (594/680). L'âge moyen était de 29,69 ± 8,87 ans et le mode était 30 ans. Les répondantes avaient en majorité un niveau d'étude secondaire 61,28% et étaient constituées des célibataires et des mariées. La moitié des participantes venaient de la zone urbaine 58,92% (350/594) (Tableau 1). Concernant les connaissances, 78,11% (464/594) de femmes qui connaissaient l'existence du Cancer du Col de l´Utérus (CCU), les sources d'informations les plus cités étaient la formation sanitaire 61,42% (285/464) et les medias 46,12 (214/464). Sur les 594 répondantes 246 (41,41%) connaissaient au moins un facteur de risque, parmi elles, 44,72% (110/246) et 41,46% (102/246) ont identifié les IST et la multiplicité des partenaires respectivement. Cependant, seulement 7,72% (19/246) d'elles identifiaient le HPV comme principal facteur de risque du cancer du col de l'utérus. Sur les répondantes, 39,73% (236/594) de femmes connaissaient au moins un moyen de prévention du cancer du col de l'utérus, 69,91% (165/236) ont identifié l'examen de dépistage et seulement 7,63% ont cité le vaccin (18/236) (Tableau 2).

 

Concernant l'attitude des femmes à la prévention du cancer du col de l'utérus, 31,31% (186/594) de femmes ont affirmé avoir déjà désiré les informations sur la prévention du cancer du col de l'utérus. Cependant, Il ressort que 26,94% (160/594) avaient déjà eu l'intention de faire le test de dépistage du cancer du col de l'utérus, 75% (120/160) ont été conseillées par un personnel de santé et seulement 16% (26/160) ont eu l'initiative personnelle (Tableau 3). Sur 594 répondantes, 44 ont affirmé avoir déjà fait le test de dépistage du cancer du col de l'utérus, soit une proportion de 7,41%. Parmi toutes les femmes enquêtées 96,13% (571/594) ont désiré obtenir plus d'information sur le cancer du col de l'utérus au moment de l'enquête. Les difficultés évoquées par les femmes étaient principalement le manque d'information 69,86% (415/594), ensuite la négligence 19,53%. Parmi nos répondantes, 448 ont suggéré les moyens de sensibilisation. Le moyen le plus fréquemment cité était les medias 75,9% (340/448) (Tableau 4). Ces résultats ont montré que plus de la moitié des femmes dans les différentes zone connaissait que le cancer du col de l'utérus existe. On note une association significative entre les connaissances et le niveau d'études ainsi que la zone de résidence. Les femmes ayant un niveau d'étude supérieure 97,27% (107/110) avaient de bonnes connaissances sur l'existence du Cancer du Col de l´Utérus. 86,75% (72/83) de femmes en zone rurale et 74,71% (65/87) des femmes ayant un niveau d'étude primaire ne connaissaient aucun facteur de risque du Cancer du Col de l´Utérus respectivement. On note une association significative entre la connaissance des facteurs de risque et le niveau d'étude ainsi que la zone de résidence. Parallèlement, concernant les connaissances sur les moyens de préventions, On note une association significative entre les connaissances et la zone de résidence ainsi que le niveau d'étude (Tableau 5).

 

 

Discussion Up    Down

L'étude que nous avons menée avait pour objectif de décrire les connaissances, les attitudes et les pratiques des femmes en âge de procréer sur la prévention du cancer du col de l'utérus dans le District de Santé de la Mifi. Le cancer du col de l'utérus est une pathologie connue par 78,11% de femmes dans notre étude , c'est pratiquement la même proportion dans les recherches de Mbongo au Congo concernant les connaissances, attitude et pratique sur le dépistage du cancer du col où 78,6% de femmes connaissaient l'existence du cancer du col de l'utérus [11]. Cette similitude peut s'expliquer par le fait que les caractéristiques socio- démographiques étaient presque les mêmes que celle de notre étude. Dans cette étude la plus part des femmes étaient multipares et l'âge moyen était 32,8 ans. La première source d'information sur le cancer du col dans notre étude a été la formation sanitaire 61,42% (285/464), contrairement à l'étude de mbongo au Congo où la première source d'information des femmes sur le cancer du col de l'utérus était les médias, cela peut se justifier par le fait que au Congo un projet de lutte contre le cancer du col de l'utérus par les médias a existé [11].

 

Dans notre étude, plus de la moitié des femmes ont affirmé ne connaitre aucun facteur de risque du cancer du col de l'utérus et 74,71% (65/87) des femmes ayant un niveau d'étude primaire ne connaissaient aucun facteur de risque contrairement à 65,45% (72/110) de femme ayant un niveau d'étude supérieure qui connaissaient au moins un facteur de risque du cancer du col de l'utérus. Nous avons trouvé qu'il existe une association significative entre les connaissances des facteurs de risque et la zone de résidence (Khi2 :17,81 et P: 0,0001). Cette association existe aussi avec le niveau d'étude. Cette situation peut s'expliquer par le fait que les femmes ayant un niveau d'étude supérieure et les femmes vivant en zone urbaine ont un niveau socioéducatif élevé et sont beaucoup exposées au service de santé et aux différents médias [12]. Parmi les femmes connaissant au moins un facteur de risque du cancer du col, 7,72% ont cité le HPV, ce résultat est presque similaire à celui des recherches de Assoumou au Gabon où 8,8% de femmes connaissaient le HPV [10]. Contrairement dans une étude faite en Australie où la vaccination Nationale au HPV et le programme d'information au HPV étaient disponibles, cette étude a montré que 88,9% de femmes avaient des connaissances sur le HPV [13]. La prévention primaire du Cancer du Col de l´Utérus par la vaccination a débuté dans notre pays et il devient intéressent déjà de sensibiliser la population en leur faisant savoir que le premier facteur de risque du Cancer du Col de l´Utérus est le HPV. Cette information est nécessaire pour la réussite d'une campagne de vaccination.

 

Les attitudes des femmes en matière de prévention du cancer du col étaient inadaptées dans l'ensemble. Seulement 31,31 % de femmes avaient déjà désiré les informations sur la prévention du cancer du col de l'utérus et 26,94% de femmes ont affirmé avoir déjà eu l'initiative de faire le dépistage du CCU, la principale motivation était le personnel de santé (75%). Dans une étude faite au Gabon, on a noté que 27,9% [10] de femmes avaient des informations sur la prévention du cancer du col et la principale motivation de faire le test de dépistage était le médecin (68,3%). Au Nigeria Obi et al. ont rapporté les mêmes résultats. Ceci montre une grande importance du personnel de santé dans la sensibilisation concernant la prévention du CCU. Dans notre milieu le nombre de médecin reste faible, l'unité de counseling / dépistage devrait être délégué au personnel infirmier spécialement formé pour la circonstance. On a noté une association entre le niveau le désir d'information sur la prévention du CCU, le niveau d'étude (Khi2:24,36, P: 0,00) et la zone de résidence (Khi2:4,94, P:0,08). Cette association était significative avec le niveau d'étude, le niveau d'instruction peut expliquer ces faibles attitudes, bien que nous n'ayons pas trouvé dans la littérature des données similaires. Cependant en Tunisie dans les recherches de Bouslah la situation n'était pas meilleure, le recours au dépistage du cancer du col de l'utérus était de 22,1%. [1] et, la pratique du dépistage était fortement corrélée à sa connaissance, à la participation aux séances d'éducation pour la santé et au niveau d'étude. Suite à la participation à ces séances, 98, 5% des femmes devenaient motivées à se faire dépister. 96,13% de femmes ont désiré obtenir plus d'information sur le cancer du col de l'utérus ceci peut s'expliquer par le fait que plusieurs femmes sont en quête d'information concernant le cancer du col de l'utérus.

 

Seulement 7,41% de femmes avaient déjà fait le test de dépistage, durant la période d'enquête. Plusieurs études ont montré une faible connaissance du HPV dans les pays en développement par rapport aux pays développés. Cette divergence nécessite le besoin d'informer la population sur le dépistage du cancer du col car la difficulté majeure citée par les femmes dans notre étude était le manque d'information à une proportion de 69,86% (415/594). Cela montre les difficultés pour les pouvoirs publics à assurer une couverture optimale de la population au dépistage et à responsabiliser les femmes pour une pratique régulière. Il est indispensable que dans l'organisation du dépistage qu'il y ait des campagnes d'information. Comme biais de l'étude nous pouvons avoir des biais d'information qui révèle du fait que certaines femmes peuvent avoir menti sur des questions.

 

 

Conclusion Up    Down

Le cancer du col de l'utérus est un problème majeur de santé publique au Cameroun. La plupart des femmes ont une connaissance sur son existence mais leur connaissance sur les facteurs de risque et les moyens de prévention est faible. Leurs attitudes et pratique sont également faibles. Le programme de sensibilisation sur le CCU, devait être axé sur les facteurs de risque, les moyens de prévention et l'organisation des campagnes de dépistage. Ces informations peuvent permettre d'améliorer la planification et l'élaboration des interventions de prévention.

Etat des connaissances actuelles sur le sujet

  • Le niveau d'information des femmes sur le cancer du col de l'utérus est bas;
  • Les connaissances sur les causes, les facteurs de risque sont faibles;
  • La pratique du test de dépistage est insuffisante.

Contribution de notre étude à la connaissance

  • Cette étude a permis de connaitre des facteurs qui influencent les connaissances sur le cancer du col dans les zones urbaines, semi urbaines et rurales;
  • Cette étude a permis de connaitre les problèmes rencontrés par les femmes qui limitent leur connaissances sur le cancer du col;
  • Cette étude a permis connaitre les moyens de sensibilisation sollicités par les femmes pour améliorer connaissances sur le cancer du col de l'utérus.

 

 

Conflits d’intérêts Up    Down

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêts.

 

 

Contributions des auteurs Up    Down

RDD, BK et NV ont conçu l'étude. RDD a rédigé le Protocol. BK, NV, SNC ont révisé le protocol. RDD, EFT et MEE ont collecté et analysé les données. BK , NV, SNC ont supervisé l'étude à chaque étape. RDD a rédigé l'article. BK, NV, SNC ont révisé l'article jusqu'à la soumission pour publication. Tous les auteurs ont lu et approuvé la version finale du manuscrit.

 

 

Remerciements Up    Down

Notre profonde gratitude va aux participants pour leur contribution.

 

 

Tableaux Up    Down

Tableau 1: données sociodémographiques des participantes

Tableau 2: connaissance sur le cancer du col de l’utérus

Tableau 3: attitudes sur la prévention du cancer du col de l’utérus

Tableau 4: problème rencontrés par les femmes et proposition des moyens de sensibilisation

Tableau 5: influence des caractéristiques sociodémographiques sur les connaissances sur la prévention du cancer du col de l’utérus

 

 

Références Up    Down

  1. Bouslah S, Soltani MS, Ben SA, Sriha A. Connaissances, attitudes et pratiques des femmes tunisiennes en matière de dépistage du cancer du sein et de celui du col de l'utérus. Psycho-Oncol. 2014; 8(2):123-132. Google Scholar

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